avisdecriture

Les livres édités par Catherine Marc

Analyse de Marie guillo / Livres disponibles sur :

http://thebookedition.com/advanced_search_result.php?keywords=catherine+marc

 Catherine Marc, dite Cathy, La Tour rime avec l'amour.  Ses convictions riment avec actions et la poésie avec ses envies. Envies de justice, de libre expression, de non-discrimination. En un mot, de liberté. 

 "Entre les Barres"

En s'appuyant sur des histoires réelles, Cathy nous présente des échantillons de vies proches du vécu. La Tour de l'île de Man (à Quimper), qu'elle appelle ...tour de la discrimination, est vouée à la démolition et se vide peu à peu de ses occupants. Etat des lieux, promiscuité, animaux, feu, squat, fuites d'eau, pannes de chauffage. Mais aussi rencontres, découvertes, respect, partage, désir de vivre en harmonie. Mon anecdote préférée: la voiture toujours ouverte en bas de l'escalier.

Au moment de sa destruction, la Tour devient ...tour de notre intimité, attaquée par...cette énorme grue qui croque dans le béton. Là-haut, au quatorzième étage, Cathy a inventé le mot écrithèque. C'est le local où l'on se retrouve pour écrire, principalement pour le nouveau journal La Passerelle. Un lieu où l'on valorise les personnes, adultes ou enfants, par l'expression et le partage.

Les actions de Cathy n'en sont pas. Elles sont le reflet spontané de son attitude dans la vie, de ses choix, dans un ...sacerdoce de citoyenneté. Militante engagée depuis longtemps, elle est toujours à l'écoute des autres et trouve des solutions bien à elle, immédiates et inédites.

CONJUGAISON,  inspirée par les Rêveries (p.69) et Les couleurs du mur (p.157) de Cathy Marc. Le papier, j'écris. Les murs, tu dessines. Le sol, elle peint. Le journal, nous le diffusons. Les rubriques, vous les publiez. Sans arrêt, ils s'expriment. Le crayon, j'écris. L'injustice, je crie.

 La Tour de l'Ile de Man / Au-delà des Barres, 2008

 

 "Ça sonne trop fort!"Recueil de Poésies, 2008

  

Dans ses poésies, Cathy emploie des mots courants, donne les détails du quotidien. En fait, ce sont autant de métaphores tragiques.

A travers la nature de sa Bretagne (mer, plage, bateau, île, soleil, arbre) elle nous parle en termes déchirants de l'amour qui ne rime pas avec toujours.

La rupture, l'absence, le Silence ...un lit de chardons froissés (p.27).

Elle parle avec tendresse et émotion de ceux qui n'ont pas d'espoir.

De l'injustice des pauvres, des artistes, des vieux, et surtout des enfants.

De la domination et de la censure. Des Rebelles (p.19)

De la mort et de son...regard d'au revoir (p.17)L'expulsée

Plus légèrement, nous reconnaisons aussi un certain air de famille (p.55).

Dans Respiration (p.61), Cathy termine sur ...l'Ouessant des intempéries choisies. Je repense inévitablement à son sacerdoce de citoyenneté(Entre les barres).

 

 Elle n'oublie pas cependant le somptueux désir d'écrire (p.31), une des clés de la libération, premier pas vers un bonheur possible. (p.42) nous entraîne dans sa spirale du désespoir.

 "L'impuni"

Après Entre les barres et Ça sonne trop fort, la surprise est complète. Me voici confrontée à une sorte de roman de 85 pages. "Une sorte de..." car je ne saisis pas tout de suite le contexte de l'histoire. Mais de visite en visite, je me laisse prendre au jeu (car c'en est un, bien que sombre), au point d'éteindre la lumière à une heure très tardive et non prévue. Un homme un peu désemparé est rapidement décrit dans le premier chapitre, lors d'une visite, précisément. Puis, grâce aux dialogues et monologues qui suivent, il devient plus familier. Je ne peux pas dire qu'il me soit sympathique. Son attitude froide et détachée me rappelle vaguement celle de "L'Etranger" de Camus, bien que ce soit la seule similarité. Au fait, il n'a pas de nom. Les autres personnages, par contre, en ont tous. On connait même leur lien de parenté ou leur degré de relation avec "lui". Page 68, on apprend quand même, juste quand ça devient nécessaire, qu'il s'appelle Gilbert. On voit alors sa famille se compléter petit à petit et le puzzle de son passé se recomposer. Puis un indice important apparaît dans le développement de l'affaire. On se laisse alors porter jusqu'aux derniers détails de l'histoire de Gilbert. Une nouvelle facette de Cathy Marc, en espérant qu'elle nous en offrira d'autres.

Sculpture d'écriture

Quelques lignes

L'atelier d'écriture : Un parcours d'intentions attentives

 

 

 

 

 

Adhésion à l'association ker-hars pour soutenir nos actions : à partir de 10 euros : Chèques à expédier à cette adresse : L'écrithèque 27 rue de kergestin 29000 Quimper à l'ordre de l'association ker-hars

Supprimer les publicités sur ce site pendant 1 an